Le bruit de l’angoisse, l’angoisse du bruit.


Le silence est d’or.

Or, il a pas l’air au courant.

Quand il pousse le bouton,

de sa chaine à fond,

pour écouter cette musique de fou,

pour pas dire de con.

Entre égocentrisme et incivisme son coeur balance,

au rythme des basses qui font tachycarder mon coeur.

Le stress montre, le sommeil s’en va.

Je me demande bien quelle vie il a.

En tout cas, il pourrit bien la mienne,

jusqu’à ne plus avoir envie de rentrer chez moi,

de peur d’entendre encore ce bruit là.

En plus, il me renvoie à mon incapacité,

de m’imposer.

Toujours avenante, gentiment je demande.

Mais ce mec là, il s’en tape,

et ça me donne bien envie de lui foutre des claques.

Heureusement, y’a plus que deux mois à tenir,

après je déménage… pour tout vous dire.

Ouais, c’est peut-être abandonné,

mais j’en ai marre de me battre contre ce demeuré.

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